Au xixe siècle et au début du xxe, les débats sur le rôle des femmes s’amplifient et nombreuses sont celles qui présentent des revendications nouvelles. Or, c’est aussi l’époque où le mouvement positiviste se construit et se développe. Les positions du fondateur, Auguste Comte, sont complexes et paradoxales. Dans sa vie, il s’est entouré de personnalités féminines marquantes ; dans sa philosophie, la question des femmes est un enjeu important, tout comme dans sa « religion de l’Humanité ». Les réflexions théoriques sur la place des femmes dans la nouvelle société se mêlent au rôle concret que certaines ont joué dans l’évolution du mouvement. Pour les disciples positivistes, dispersés en différentes écoles, les débats restent vivaces : sur l’instruction des filles, le travail des femmes, leurs droits civiques, la possibilité du divorce, la conception du rôle maternel, etc. Des sympathisantes, également militantes féministes, ont même contribué à la diffusion du positivisme à l’étranger.
Ouvrage publié avec le concours de la Maison d’Auguste Comte, l’Université Gustave Eiffel et le LISAA (laboratoire de recherche Littératures, Savoirs et Arts).
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