PU de Septentrion - Novembre 2020
Perdre un proche marque une rupture dans nos vies. Cette rupture interagit avec un collectif, les lieux où nous vivons ou encore les structures sociales et politiques qui norment nos existences. Face à l'apparente solitude du deuil, la mort de l'autre interroge notre identité en tant qu'êtres fondamentalement relationnels. Traverser un deuil, c'est se retrouver confronté à la violence et au non-sens de la perte sur lesquels aucun mot, de prime abord, ne peut être posé. C'est pourtant à partir de cet indicible et incommunicable du deuil que peut émerger la question du sens et d'un rapport à soi, aux autres et au monde redéfini par la perte. Dans la continuité de l'expérience, les savoirs et les discours sur le deuil et la perte influencent nos représentations de la mort et de l'accompagnement de la fin de vie. Ils interrogent plus largement le lien social : en quoi la réflexion sur le deuil nous engage en tant que citoyen.ne ? L'expression « faire son deuil » est alors à questionner : loin d'un impératif, il est question d'ouvrir des pistes de réflexion autour de la créativité humaine – parfois inattendue – face à l'expérience de souffrance et de rupture que constitue la mort de l'autre.
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