Pierre blanche lancée dans le jardin des études classiques, La Fragilité du bien en dépasse largement le cadre pour s’ancrer avec force dans le débat contemporain sur l’action éthique et politique. Qu’en est-il de l’être humain exposé à la fortune(Tuchè) dans la pensée éthique des grands Tragiques (Eschyle, Sophocle, Euripide), de Platon et d’Aristote? Quel rôle tient cette fortune dans la formation de la vertu ou du bon caractère ? Quelle relation y a-t-il entre le fait d’être une personne bonne et celui de parvenir à vivre et agir selon le bien? Un livre classique, paru pour la première fois en 1986, « immensément riche et stimulant » (Charles Taylor), qui montre l’extraordinaire actualité de la tragédie et de la philosophie grecques quand il s’agit de penser l’événement moral de notre société contemporaine et qui permet de mieux comprendre l’œuvre d’une philosophe américaine parmi les plus originales de sa génération.
Préface inédite de Martha Nussbaum pour cette édition française.
Martha C. Nussbaum (1947) enseigne le Droit et l’Éthique à l’université de Chicago. On connaît en France ses ouvrages les plus récents qui témoignent d’une forte implication dans les débats contemporains, comme : Femmes et développement humain (Éditions des Femmes, 1988), La connaissance de l’amour : Essais sur la philosophie et la littérature (Editions du Cerf, 2010), Les émotions démocratiques : Comment former le citoyen du XXIe siècle ? (Climats, 2011), Les religions face à l’intolérance : Vaincre la politique de la peur (Climats, 2013) ou le très récent L’art d’être juste : L’imagination littéraire et la vie publique (Climats, 2015).
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