La pensée bonaventurienne est une monadologie. Son principe n’est pas l’unité indivisible de la monade, comme dans la monadologie leibnizienne, mais la ressemblance avec une tri-unité, la Trinité créatrice que tous les êtres expriment à leur manière. Le cadre de cette expression qui ne doit rien à une harmonie préétablie, relève d’une hiérarchie qui, ordonnée à la Trinité, comprise comme modèle exemplaire de toutes les créatures qui en sont les images, nécessite l’engagement d’un sujet libre qui peut s’y refuser. Cette étude use de l’archéologie foucaldienne et présente le discours monadologique qui articule le sujet et l’objet en tant que monades, comme solution à la problématique archéologique qui articule sujet, objet et discours. Enfin, dans la mesure où Bonaventure n’a pas écrit de traité monadologique et que sa monadologie est la résultante de sa pensée et de son exercice, ce livre doit être compris comme une réécriture de sa monadologie.
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