Ce travail s’attache à vérifier la pertinence de la question posée par A. Mandouze en 1954 et demeurée en suspens : Augustin at-il été lui-même un mystique ? Il ne s’agit donc pas de traiter de la mystique Augustinienne, mais d’Augustin mystique. Il est impossible alors de dissocier la vie d’Augustin et ses oeuvres qui offrent de multiples témoignages, explicites ou plus voilés, de l’expérience concrète d’une relation ontologique à son Dieu, entrée dans la vie trinitaire. Les Confessions et le De Trinitate sont naturellement de la première importance, mais l’Augustin mystique peut aussi se révéler au détour d’écrits aussi divers que ses commentaires scripturaires, ses lettres, ses sermons et autres oeuvres dites mineures, qui débordent tout corpus posé à priori.
Psychanalyste et docteur en théologie, Mireille Cassin est auteur d’un ouvrage sur la conversion mystique de Jacques Fesch : Mystique public n° 1, Jacques Fesch, Entre ombres et lumière, publié aux éditions du Cerf en octobre 2015. Elle a également contribué, entre autres, aux Mélanges carmélitains.
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