" Au sortir de cette chose difforme et noire, qu'on appelle le bagne, l'évêque lui avait fait mal à l'âme comme une clarté trop vive lui eût fait mal aux yeux en sortant des ténèbres. La vie future, la vie possible qui s'offrait désormais à lui toute pure et toute rayonnante le remplissait de frémissements et d'anxiété. " Victor Hugo, Les Misérables
Face au bien qu'incarnent le prince Mychkine ou Aliocha Karamazov, face à l'innocence que porte le beau matelot Billy Budd ou encore face à l'incrédulité de Jean Valjean devant le don insensé de l'évêque de Digne, nul ne reste indifférent : ni les personnages qui gravitent autour d'eux, ni le lecteur qui se trouve, à son tour, sommé de répondre à une expérience existentielle radicale.
Telle est la puissance du bien que le nouvel ouvrage de Michel Terestchenko explore dans des exercices de lecture généreux, où se découvre la profonde humanité de l'homme.
Michel Terestchenko, philosophe et écrivain, est l'auteur d'Un si fragile vernis d'humanité. Banalité du mal, banalité du bien (La Découverte, 2005).
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