« Le droit consacre la liberté de conscience et la conscience donne au droit sa grandeur. Elle recouvre d’un voile rassurant l’intention contractuelle ou habituelle. Elle rappelle l’opportunité de respecter la loi ou celle de s’en échapper. Elle justifie la capacité de faire ou celle de ne pas faire. La conscience apporte sa touche de mise en ordre pour être en paix avec soi-même ainsi qu’avec les autres. En cela, les mots de la conscience ne cessent de construire un droit juste. Les mots équitable, raisonnable, valable et bien d’autres donnent ainsi corps à une conscience du droit et à un droit de la conscience ».
Le présent ouvrage constitue les Actes d’un Workshop Droit et Sciences cognitives qui s’est déroulé le 6 juin 2017 au Laboratoire Lutin de la Cité des Sciences et de l’Industrie.
« Celui-ci a désiré réfléchir les relations épistémique, technique et éthique entre la discipline du Droit et celle des Sciences de la Cognition au sujet de la conscience. Peut-on parler de conscience sans évoquer son objet qui peut être l’espace autour de nous, le temps comme durée, mais surtout nous-même, notre corps, notre intension, notre action, l’autre, son action, l’effet de nos actions sur nous-même ou sur autrui, voire les propriétés morales qui en découlent ? Des dimensions que légifère le droit ». Charles Tijus
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