Qui pourrait soutenir que les religions sont sources de paix face aux récents actes terroristes et à la folie du Djihad ? Laissant aux autres monothéismes abrahamiques le soin d'aborder l'étude de leurs responsabilités, Jean-Michel Maldamé interroge, dans l'expérience chrétienne, le lien entre violence et religion. Alors que l'Evangile repose sur un appel à un amour universel, comment expliquer que tant de chrétiens aient trahi le message de Jésus-Christ ? Quel est le chemin qui mène à la persécution et à la guerre sainte ? D'où vient ce mal qui ronge les coeurs et empoisonne les esprits ? Pourquoi l'Eglise a-t-elle gardé les textes bibliques qui font l'apologie de la violence, depuis la conquête de la Terre Promise jusqu'aux carnages de l'Apocalypse ? Cet ouvrage analyse les abîmes de noirceur qui se dévoilent dans les cruautés des croisades, de l'inquisition ou des guerres de religion. Il cherche à comprendre l'articulation des causes qui pervertissent la foi et falsifient l'appel de Jésus-Christ à devenir artisan de paix. Cette quête de la source du mal dans l'histoire de la chrétienté ouvre aussi la porte de l'espérance, car selon la parole du Christ, "Qui fait la vérité vient à la lumière".
Dominicain et membre de l'Académie pontificale des sciences, Jean-Michel Maldamé a été doyen de la faculté de philosophie de l'Institut catholique de Toulouse et Professeur de théologie. Il a notamment écrit sur la question du mal : Le Scandale du mal, une question posée à Dieu (2001) ; Le Péché originel : foi chrétienne, mythe et métaphysique (2008).
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