Le pouvoir a longtemps été conçu comme un
bien détenu par certains individus ou certains groupes sociaux. Des
expressions telles que « conquérir », « prendre le pouvoir » reflètent
cette idée. Qui détient vraiment le pouvoir : les gouvernants ? la
finance mondiale ? tel ou tel groupe social ? Sous quelle(s) forme(s)
s’exerce-t-il ? Autant d’aspects que les sciences humaines ont largement
explorés depuis plusieurs décennies. Aujourd’hui, le pouvoir s’analyse
plutôt en termes de relations – de domination, d’influence, d’autorité… –
entre gouvernants et gouvernés, entre groupes sociaux ; relations
d’autant plus complexes qu’elles s’inscrivent dans un contexte
mondialisé et diffus.
Cet ouvrage donne des clefs pour appréhender au mieux les
différentes formes de pouvoir, des rapports entre individus aux
relations internationales. Après avoir présenté les principaux concepts
liés à la notion de pouvoir ainsi que les auteurs majeurs, il examine
les dynamiques à l’œuvre, à travers les différents lieux de pouvoir
(État, famille, groupes d’intérêt, organisations internationales,
médias…). Enfin, il fait état des nouveaux débats sur ce sujet :
assiste-t-on à un déclin des institutions ? Comment se recompose le
pouvoir dans les démocraties contemporaines ? Quelles formes de
gouvernance mondiale se dessinent ?
Avec les contributions de : D. Allès,
R. Balme, R. Baumert, J.-L. Beauvois, D. Bertrand, L. Blondiaux,
C. Bouillaud, P. Braud, S. Cadiou, G. Chantraine, Y. Déloye, V. Despret,
A. Dézé, E. Enriquez, S. Fath, A. Faure, J.-P. Gaudin, M. Godelier,
J. Joana, R.-V. Joule, P. de Lara, J. Laroche, T. Lindemann,
B. Loveluck, J. de Maillard, J.-L. Missika, E. Neveu, M. Offerlé,
F. Petiteville, F. Ramel, M. Revault d’Allonnes, P. Rolland,
P. Rosanvallon, L. Rouban, F. Sawicki, Y. Surel, P.-H. Tavoillot,
É. Tran, A.-C. Wagner.
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