Ce septième volume des Annales bergsoniennes, qui paraît dans le cadre
du centenaire de la Première Guerre mondiale, ne constitue pas seulement
une contribution à une commémoration, mais est aussi l'occasion d'un
effort historique et philosophique de synthèse et de contextualisation
du rôle de Bergson pendant cette période. En effet, le philosophe fut à
la fois un témoin et un acteur de ce conflit. Le statut exact des
discours de guerre, l'émergence lente et progressive de la distinction
entre clos et ouvert qui ne prendra son sens définitif que dans Les Deux
Sources de la morale et de la religion , le destin ultérieur du
bergsonisme tant dans son élaboration interne que dans sa diffusion
après 1918 et jusqu'à nous sont, parmi d'autres, les enjeux auxquels un
tel livre se devait de se confronter directement.
Toutefois, le cas de Bergson interdit de séparer, d'une part, la relation qui fut la sienne à la Première Guerre mondiale, et, d'autre part, sa relation à l'Allemagne, à la philosophie et à la culture allemande en général. Les deux aspects sont étroitement liés, c'est pourquoi le présent volume contient outre un dossier inédit « Bergson et la guerre de 1914 » quatre contributions majeures de philosophes, biologistes et sociologues allemands face à la réception du bergsonisme en Europe (Driesch, Scheler, Simmel et Horkheimer), ainsi que la réédition d'une recension consacrée à un ouvrage sur Kant par le jeune Bergson.
Arnaud François, maître de conférences à l'université Toulouse II-Le Mirail et secrétaire de la Société des amis de Bergson ; Nadia Yala Kisukidi, agrégée et docteure en philosophie, assistante en éthique à l'université de Genève ; Camille Riquier, maître de conférences en philosophie à l'Institut catholique de Paris ; Caterina Zanfi, rattachée à l'université de Bologne et au centre Marc Bloch (Berlin), enseigne la philosophie au Spring Hill College Italy Center (Bologne).
Toutefois, le cas de Bergson interdit de séparer, d'une part, la relation qui fut la sienne à la Première Guerre mondiale, et, d'autre part, sa relation à l'Allemagne, à la philosophie et à la culture allemande en général. Les deux aspects sont étroitement liés, c'est pourquoi le présent volume contient outre un dossier inédit « Bergson et la guerre de 1914 » quatre contributions majeures de philosophes, biologistes et sociologues allemands face à la réception du bergsonisme en Europe (Driesch, Scheler, Simmel et Horkheimer), ainsi que la réédition d'une recension consacrée à un ouvrage sur Kant par le jeune Bergson.
Arnaud François, maître de conférences à l'université Toulouse II-Le Mirail et secrétaire de la Société des amis de Bergson ; Nadia Yala Kisukidi, agrégée et docteure en philosophie, assistante en éthique à l'université de Genève ; Camille Riquier, maître de conférences en philosophie à l'Institut catholique de Paris ; Caterina Zanfi, rattachée à l'université de Bologne et au centre Marc Bloch (Berlin), enseigne la philosophie au Spring Hill College Italy Center (Bologne).
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